La gloire de mon père
il y a environ 6 ans de cela, j'ai fait comme sport, du foot. Eh oui. Je n'en ai fait qu'une année. Et durant cette année là, j'étais la fierté de mon papa. Je le voyais dans la façon dont il me regardais jouer. Dans la façon dont il me regarder partir à mon entraînement. Quand j'ai marqué mon premier but, je me suis tournée vers lui, et je l'ai vu, si fière, si ému, que je me rappelle encore de la sensation que j'ai ressenti à ce moment là. Je me sentais si fière de moi, si grande, si... importante à ses yeux. Puis j'ai arrêter ce sport. Mais il y a pas que dans le foot que je voyais qu'il était fier de moi. Il y avait aussi quand je montais dans son camion, que je l'accompagné à Cavaillon, il me présentais à tout le monde avec le fameux "C'est ma fille". Qu'est-ce que j'aimais entendre cette phrase. Mais j'ai grandit, j'ai mes copines, mon amoureux... Et mon papa me voit grandir et évoluer. Il me voit devenir "une femme". Et ça ne lui plaît pas trop, je suis sa dernière progéniture. Il a peur de me voir partir. Je le comprend. Parfois, je le vois dans ses yeux qu'il est content de moi. Pour l'école, ou pour mon apprentissage à la conduite. il en a même les larmes aux yeux. Et de voir son papa fière de soi, c'est si beau. Et pour moi, si rare. Je s'avoure. Papa, je ne suis pas celle que tu voudrais, mais tu es et seras pour toujours, mon Papa.